Voici ce qu’il écrit le 5 août 1887 :
« Mon cher Monsieur Roux, Que les vacances sont une bonne chose, surtout quand on les passe à la montagne comme moi, J’aimerais que vous puissiez voir tout ce que je peux voir: Ces rochers, ces forêts et ces immenses glaciers; les rues et le boulevards de Paris paraissent bien pâles en comparaison. Je passe mes journées à ne rien faire et pourtant le temps passe vite, c’est curieux! Je me promène, je vais cueillir des fraises dans les bois, je fais des digues dans la rivière – la Grande Eau – (c’est une de mes occupations favorites). Je fabrique des moulins et des cerfs-volants pour les enfants du village, voilà ma vie … Ici, dans cet heureux pays de montagne, on ne sait pas ce que c’est que les microbes »….
Plus tard Yersin écrira « la montagne m’a toujours passionné ». Sujet commun avec son professeur Henri Dufour, qui était en relation épistolaire avec Eugène Rambert et Emile Javelle, dont les « Souvenirs d’un Alpiniste » sont conservés dans la bibliothèque de Yersin au musée de Nhatrang.
Derniers commentaires